Vie pratique > Cadre de Vie - Environnement > Territoire à Energie POSitive
Fin de l’utilisation des produits phytosanitaires = santé et environnement protégés !
La règlementation relative à l’utilisation de certains produits phytosanitaires conduit la commune à réorganiser l’entretien des espaces verts, des abords de la voirie et du cimetière.
La gestion du désherbage entre dans une nouvelle ère : plus question d’utiliser les anciens désherbants, les pesticides ou autres produits nocifs, mais de préserver l’air, la terre et l’eau nécessaires à notre survie. Il est important de réduire l’usage du désherbage chimique, d’identier les zones où normalement la présence de l’herbe n’est pas un problème.
Rééchissons à ce que signie le mot « mauvaise herbe » : la présence de l’herbe n’est pas obligatoirement néfaste ! La présence de la végétation n’est pas contraire à la notion de « propreté » ! La démarche sera progressive, et c’est l’affaire de tous. Le plan national ECOPHYTO concerne les espaces publics, mais aussi les agriculteurs et les particuliers.

Nos agents municipaux ont testé le désherbeur à vapeur. Il s’agit d’un désherbeur à vapeur « dite sèche » sur châssis autonome à batteries, équipé de deux lances et d’une rampe frontale de désherbage. Ce matériel fonctionne en produisant de la vapeur chaude qui, au contact de la plante, crée un choc thermique et la neutralise. Elle peut être utilisée par un ou deux agents avec une longueur de flexible de 7,50 m.
Ce matériel est principalement destiné au désherbage de trottoirs, de pieds de murs et de raccords entre deux matériaux durs (joint d’enrobé et de bordures).
Il a été décidé que des essais seront effectués sur chaque collectivité par le personnel concerné.
Désherber
à tout prix ou admettre la présence de l’herbe. Une question que Didier
Corre, maire, et ses collègues élus se posent alors que leurs
agents viennent de tester un tout nouvel équipement, un désherbeur à vapeur. Un matériel acquis par Vichy-Communauté, dans le cadre de la
démarche Territoire à énergie positive (Tepos), et mutualisé entre
les communes de Abrest, Busset, Hauterive, Mariol, Saint-Yorre et Le
Vernet. Les frais de maintenance et d’entretien seront répartis sur les collectivités utilisatrices. Cette répartition fera l’objet d’une convention qui devra être établie entre la commune pilote Saint-Yorre et les autres collectivités.
« Avec 10 km de trottoirs, nous nous devons de déterminer
les espaces prioritaires pour l’utilisation de cet équipement. La phase
de découverte nous a permis de nous rendre compte que son
efficacité n’était pas optimum. Je conviens qu’il faille adopter
d’autres méthodes, plus écologiques, pour l’entretien des espaces verts, mais
on ne peut pas non plus demander à nos agents de passer leur temps à
chasser le moindre bout d’herbe ».
Et le maire d’ajouter : « Il faut, je pense, admettre sa
présence sur certaines zones de nos espaces publics. Ou compter sur la
bienveillance de nos habitants qui, dans certains quartiers, et je les
remercie, se substituent à l’action communale, en désherbant devant chez
eux. »